Source: Federal Department of Foreign Affairs Switzerland |

Niger: le président de la Confédération Ignazio Cassis approfondit les relations bilatérales et salue le partenariat avec le CICR

Outre la coopération internationale de la Suisse, le Conseil de sécurité de l’ONU a également été évoqué lors de la rencontre avec des représentants gouvernementaux

Le Sahel est une région prioritaire de la stratégie pour l’Afrique subsaharienne 2021-2024 de la Suisse

BERNE, Suisse, 10 février 2022/APO Group/ --

Approfondissement des relations bilatérales, coopération internationale et partenariat avec le Comité international de la Croix-Rouge, tels ont été les thèmes au centre du séjour que le président de la Confédération Ignazio Cassis a effectué au Niger du 7 au 9 février. Il était accompagné du président du CICR Peter Maurer et de la présidente du Conseil national Irène Kälin.

Malgré les défis considérables auxquels elle est confrontée, l’Afrique se développe socialement, économiquement et politiquement. Cette réalité vaut également pour le Niger, l’un des pays du monde les plus vulnérables. En 2021, lors des dernières élections présidentielles, le pays a connu la première transition démocratique du pouvoir depuis son accession à l’indépendance.

Au cours de ses échanges avec le président nigérien Mohamed Bazoum et d'autres membres du gouvernement, le président de la Confédération a salué cette évolution. «La stabilité et le développement de la région du Sahel sont aussi dans l’intérêt de la Suisse», a déclaré Ignazio Cassis à Niamey. Le Sahel est une région prioritaire de la stratégie pour l’Afrique subsaharienne 2021-2024 de la Suisse. C’est pourquoi cette dernière développe ses relations avec les pays de la région, dont le Niger, a expliqué le président de la Confédération.

Outre la coopération internationale de la Suisse, le Conseil de sécurité de l’ONU a également été évoqué lors de la rencontre avec des représentants gouvernementaux. Ces deux dernières années, le Niger a siégé au Conseil de sécurité, où il s’est mobilisé sur le thème «Changement climatique et conflits». Cet échange a été précieux pour les préparatifs de la candidature suisse à un siège de membre non permanent au Conseil pour la période 2023-2024.

Visites de projets à Maradi et Agadez
Au cours de son séjour qui a duré trois jours, le président de la Confédération Cassis s'est rendu dans les villes de Maradi et d'Agadez. Il y a visité sur place différents projets soutenus par la Suisse. À Maradi, le président de la Confédération Ignazio Cassis a visité un projet de formation de la Direction du développement et de la coopération (DDC) qui permet à des enfants réfugiés ou des enfants n'ayant pas accès à l'éducation de suivre une formation. La DDC déploie des activités au Niger depuis 1978. Elle œuvre pour la sécurité alimentaire et la protection de la population en détresse, ainsi que pour la bonne gouvernance.

À Agadez, le président de la Confédération Ignazio Cassis s’est fait une idée de la crise migratoire et a visité des projets d’organisations humanitaires, qui aident le gouvernement nigérien à assurer la protection des migrants.

Un partenariat étroit entre la Suisse et le CICR
Avec le président du CICR Peter Maurer et la présidente du Conseil national Irène Kälin, le président de la Confédération a visité un centre de rééducation physique financé par le CICR. Ce dernier est un partenaire essentiel pour la coopération internationale de la Suisse. Dans ce centre, les personnes handicapées peuvent non seulement se procurer des moyens auxiliaires tels que des fauteuils roulants, mais aussi suivre une formation dans le domaine du textile et de l’artisanat métallique. Elles peuvent ainsi se réintégrer dans la société et avoir un emploi.

«La protection des plus faibles est d’une importance capitale pour la Suisse», a déclaré le président de la Confédération Ignazio Cassis. «Nous sommes heureux du partenariat avec le CICR, fondé sur des valeurs communes et sur notre tradition humanitaire». La Suisse et le CICR œuvrent pour que l’aide humanitaire d’urgence soit davantage associée à une coopération au développement à long terme. Cette approche augmente la capacité d’un État à surmonter les crises sans aide publique étrangère.

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