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Coronavirus - Afrique : La présidente du Conseil œcuménique des Églises (COE) contribue au Forum interreligieux du G20 sur l’Afrique

Mme Abuom a abordé plus spécifiquement le thème de la lutte contre le COVID-19 dans un contexte de recrudescence de la déforestation, de la famine et de la dette internationale

Au cours des 30 dernières années, près de 60 à 70 pour cent des nouvelles maladies affectant les humains sont d’origine animale

GENEVA, Suisse, 25 août 2020/APO Group/ --

La présidente de Conseil œcuménique des Églises (COE), Agnes Abuom, a contribué au Forum interreligieux du G20 sur l’Afrique accueilli par le KAICIID, le Centre pour le dialogue international dédié à la facilitation du dialogue entre les fidèles de différentes cultures et religions.

Mme Abuom a abordé plus spécifiquement le thème de la lutte contre le COVID-19 dans un contexte de recrudescence de la déforestation, de la famine et de la dette internationale.

«La pandémie a mis au grand jour et exacerbé nombre d’inégalités et d’injustices largement répandues», confie Mme Abuom. «Le fait de vivre dans des contextes multireligieux et pluriels nous assure de mener à bien nos actions et nos engagements dans un esprit de solidarité, et nous appelle à rendre des comptes à la société au sens large dans laquelle nous vivons».

Une journée sans travail est souvent synonyme de journée sans nourriture, poursuit la présidente du COE. «La fermeture des écoles en raison de la pandémie de COVID-19 a également eu pour conséquence de priver 370 millions d’enfants (sur 1,3 milliard d’enfants qui ne vont plus à l’école) des repas distribués habituellement à l’école, restreignant leur accès à des aliments nutritifs et aux programmes de santé», révèle-t-elle. «En dépit des difficultés à se retrouver physiquement et à prier ensemble, et du manque d’accès dans de nombreuses communautés aux technologies permettant de se rencontrer et de communiquer en ligne, la communauté a répondu de manière forte et stimulante».

Mme Abuom a également mentionné la déforestation et la dégradation des forêts qui se poursuivent à un rythme alarmant. «Au cours des 30 dernières années, près de 60 à 70 pour cent des nouvelles maladies affectant les humains sont d’origine animale», indique-t-elle. «Le bien-être des peuples autochtones, qui représentent 5 pour cent de la population mondiale, est singulièrement lié à la survie même de l’humanité».

En respectant et en protégeant les forêts, nous protégeons à la fois la diversité de la création et les peuples autochtones qui en sont les gardiens, révèle Mme Abuom. «Plus important encore, nous nous prémunissons également contre l’émergence de toute nouvelle maladie mortelle».

Parmi les orateurs et oratrices du forum, il convient de mentionner S.E. Jalel Chelba, responsable de la division de la société civile de la Direction des citoyens africains et de la diaspora de l’Union africaine, S.E. Pauline Tallen, ministre des Femmes et des Affaires sociales au Nigéria, le cardinal John Onaiyekan, archevêque émérite du Nigéria, Iyad Abumoghli, conseiller politique principal du Programme des Nations Unies pour l’environnement, S.E. Martin Pascal Tine, ambassadeur de la République du Sénégal près le Saint-Siège.

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