Source: Amnesty International |

Cameroun. La libération des étudiants condamnés à 10 ans de prison pour une blague sur Boko Haram est un grand soulagement

Ces trois étudiants, qui n’ont fait qu’exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, n’auraient pour commencer jamais dû être arrêtés

Savoir qu’ils ont été libérés ce week-end et qu’ils ont enfin pu retrouver leur famille après sept longues années derrière les barreaux nous remplit de joie

LONDRES, Royaume-Uni, 28 décembre 2021/APO Group/ --

En réaction à la libération des trois étudiants camerounais condamnés en 2016 à 10 ans d’emprisonnement pour avoir partagé un SMS sarcastique faisant référence à Boko Haram, Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré :

« La libération de Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob, les trois jeunes hommes qui ont été punis contre toute logique simplement pour avoir partagé une blague sur leur téléphone portable est un grand soulagement.

« Savoir qu’ils ont été libérés ce week-end et qu’ils ont enfin pu retrouver leur famille après sept longues années derrière les barreaux nous remplit de joie. » - Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International

« Toutes les personnes qui ont fait campagne sans relâche en faveur de leur libération, notamment les plus de 300 000 personnes à travers le monde qui ont écrit en 2016 au président Paul Biya pour lui demander de mettre fin à cette injustice, ont également été ravies d’apprendre qu’ils sont enfin libres.

« Ces trois étudiants, qui n’ont fait qu’exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, n’auraient pour commencer jamais dû être arrêtés. Les autorités camerounaises doivent protéger les droits humains et veiller à ce que toute personne puisse s’exprimer librement sans craindre de représailles. »

Distribué par APO Group pour Amnesty International.