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Source: African Energy Chamber |

La Chambre africaine de l'énergie s'attend à ce que le GNL empêche la destruction massive d'emplois à court terme

Des centaines de milliers d'emplois africains sont en jeu et risquent d'être perdus si des mesures audacieuses ne sont pas prises pour garantir la certitude réglementaire

Les Perspectives 2021 de la Chambre (Africa Energy Outlook 2021) de cette semaine appellent notamment à une régionalisation accrue des marchés énergétiques africains

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 12 novembre 2020/APO Group/ --

Malgré les crises profondes de 2020 qui ont mis en péril des centaines de milliers d'emplois à travers l'Afrique, la Chambre africaine de l'énergie (https://EnergyChamber.org/) s'attend à ce que l'emploi reste stable grâce aux projets d'investissement en cours sanctionnés depuis 2018, en particulier ceux de GNL.

Ces programmes aideront en effet à maintenir l'emploi tout au long de 2020 et 2021. En conséquence, la Chambre ne voit pas un grand impact immédiat de la COVID-19 en 2020 et 2021 sur le nombre d'emplois, car les programmes d’investissement lancés en 2018 et 2019 sont en cours et s’intensifient. C’est notamment le cas du méga projet de Mozambique LNG de Total, qui requiert environ 10 000 employés pour mettre en place deux trains de liquéfaction d’une capacité d’exportation combinée de 12,88 mtpa. Mais des projets supplémentaires, tels que le projet de 3,4 mtpa Coral Sul FLNG d'Eni, également au Mozambique, ou le projet de GNL de 2.45 mtpa Greater Tortue Ahmeyim (GTA) de BP en Mauritanie et au Sénégal contribueront également au maintien des taux d'emploi à court terme. Il en va de même au Nigeria avec le projet NLNGSevenPlus, sanctionné par Nigeria LNG Ltd avant la pandémie de Covid-19.

Cependant, vers 2025, le nombre d'emplois devrait à nouveau baisser du fait de projets non sanctionnés en 2020 et 2021 en raison de la COVID-19. De nouveaux projets majeurs devaient en effet être sanctionnées cette année et créer des milliers d’emplois, notamment le développement du champ de Pécan au Ghana par Aker Energy ou le projet de 15,2 mtpa Rovuma LNG d’ExxonMobil au Mozambique. En raison de leurs retards, l'impact de la crise actuelle sur la création d'emplois en Afrique devrait être plus grave dans quelques années qu'il ne l'est actuellement, à moins que des mesures immédiates ne soient prises pour atténuer l'impact de la pandémie et restaurer la confiance des investisseurs.

La Chambre africaine de l'énergie note notamment que la création d'emplois continuera d'avoir le plus grand potentiel si l'Afrique peut exploiter son gaz naturel et son potentiel industriel en aval en transformant et en monétisant ses ressources ou lieu de les exporter. En termes simples, des politiques fortes doivent être mises en place pour que les capacités locales augmentent et soient soutenues par une forte industrialisation et une transformation locale des ressources, notamment par le raffinage, la pétrochimie, les engrais, le ciment ou la production d'électricité.

Les Perspectives 2021 de la Chambre (Africa Energy Outlook 2021) de cette semaine appellent notamment à une régionalisation accrue des marchés énergétiques africains et à des efforts plus forts de la part des régulateurs pour promouvoir un environnement propice aux investisseurs locaux et internationaux. Des centaines de milliers d'emplois africains sont en jeu et risquent d'être perdus si des mesures audacieuses ne sont pas prises pour garantir la certitude réglementaire, adopter de meilleures réformes fiscales et rendre le secteur compétitif pour les entrepreneurs et les investisseurs.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

À propos de la Chambre africaine de l'énergie :
Déterminée à promouvoir la croissance du secteur énergétique africain, la Chambre africaine de l'énergie (https://EnergyChamber.org/) encourage la collaboration entre les entreprises et le gouvernement et joue un rôle de leader dans l'élaboration des politiques, le partage des meilleures pratiques et l'utilisation des ressources pour créer de la valeur.

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