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    • Étude de la BEI sur le climat 2022 – Afrique
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Source: European Investment Bank (EIB) |

86 % de la population marocaine interrogée affirment que les changements climatiques ont déjà des répercussions sur leur quotidien

Le Maroc est fermement engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique

Un peu moins de la moitié des Marocains (49 % contre 57 % pour la moyenne des Africains) affirment qu’ils ont, eux-mêmes ou l’une de leurs connaissances

RABAT, Maroc, 20 décembre 2022/APO Group/ --

86 % de la population marocaine interrogée affirment que les changements climatiques ont déjà des répercussions sur leur quotidien; 51 % estiment que les changements climatiques et les dommages environnementaux ont affecté leurs revenus ou leurs moyens de subsistance; 78 % des Marocains interrogés indiquent que la priorité devrait être donnée aux énergies renouvelables.

Télécharger le document ici: https://bit.ly/3jbwERv

Voici quelques-unes des principales conclusions de la première édition africaine [1] de l’enquête 2022 de la Banque européenne d’investissement (BEI) sur le climat. Bras financier de l’Union européenne, la BEI est aussi le premier bailleur de fonds multilatéral au monde pour des projets à l’appui de l’action climatique. Depuis 2018, la BEI a mené des enquêtes comparables sur le climat à grande échelle en Europe, en Chine et aux États-Unis.

Le Maroc est fermement engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique. À ce titre, il a été l’un des premiers pays au monde à soumettre sa première contribution déterminée au niveau national.

L’adaptation est une priorité absolue, compte tenu de la grande vulnérabilité du pays aux changements climatiques. Le coût de la mise en œuvre des programmes d’adaptation dans les secteurs les plus touchés est estimé à près de 40 milliards de dollars. Ces secteurs incluent l’eau, l’agriculture, la pêche et l’aquaculture, la foresterie, la santé, l’habitat, ainsi que les environnements et les écosystèmes les plus vulnérables (oasis, côtes et montagnes). Dans le cadre de son pacte vert, l’Union européenne collabore avec le Maroc depuis 2020 pour mettre en place le premier partenariat vert à l’extérieur de l’UE. Ce partenariat vise à renforcer le dialogue politique et la coopération technique dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, la transition énergétique, la protection de l’environnement et la promotion de l’économie verte. La décarbonation du pays ainsi que la promotion d’une économie résiliente et efficace dans l’utilisation des ressources sont également des priorités pour plusieurs États membres européens et des donateurs au Maroc.

Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable :

« Depuis plus de 30 ans, le Royaume du Maroc est à l’avant-garde de la lutte contre les changements climatiques. Nous avons placé la durabilité au cœur de notre modèle de développement et nous avons adopté une approche inclusive : la participation citoyenne est la clé de la réussite. Les citoyens constatent déjà les effets des changements climatiques sur leur quotidien puisqu’ils sont confrontés, entre autres, à des sécheresses à répétition, à la perte de biodiversité et à l’érosion côtière. Paradoxalement, nous notons que ces changements pénalisent également le financement de la prochaine génération de projets renouvelables et verts. »

Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la BEI

« La BEI entretient de longue date des relations avec le Maroc et a apporté son concours financier à des initiatives visant à renforcer la résilience du pays en remettant en état et en améliorant l’approvisionnement en eau, ainsi qu'à des initiatives en faveur des écosystèmes agricoles. Elle collabore étroitement avec des partenaires marocains pour accélérer les investissements dans l’action climatique, y compris les investissements à grande échelle dans les énergies propres, les transports durables et l’eau pour appuyer la transition verte du pays. »

Changements climatiques et dégradation de l’environnement

Les résultats de l’enquête confirment que les changements climatiques ont eu des effets négatifs sur les moyens de subsistance des Marocains, un peu plus de la moitié (51 %) d’entre eux ayant déclaré que leurs revenus ont été affectés. Ces pertes sont généralement liées à des sécheresses intenses, à l’élévation du niveau des mers ou à l’érosion côtière, ainsi qu’à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des inondations ou des ouragans.

Un peu moins de la moitié des Marocains (49 % contre 57 % pour la moyenne des Africains) affirment qu’ils ont, eux-mêmes ou l’une de leurs connaissances, déjà agi pour s’adapter aux effets des changements climatiques. Certaines de ces initiatives comprennent des investissements dans des technologies permettant de réaliser des économies d’eau afin de réduire l’impact de la sécheresse et dans le curage de canalisations en prévision d’inondations.

Investissements dans les sources d’énergie

Interrogés sur la source d’énergie dans laquelle leur pays devrait investir pour lutter contre les changements climatiques, 78 % des Marocains (résultat proche de la moyenne des Africains à 76 %) ont déclaré que la priorité devrait être donnée aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (11 %).

La BEI entretient de longue date, soit depuis 1979, une relation avec le Maroc et a mis des ressources à disposition pour le financement d’investissements publics et privés à long terme dans tout le pays, en finançant la production d’énergies renouvelables et le développement de transports urbains durables.

La BEI intervient en Afrique depuis 1965. Depuis lors, la BEI a investi 59 milliards d’euros dans 52 pays africains, à l’appui de projets d’infrastructures, d’entreprises innovantes, d’aménagements dans le secteur des énergies renouvelables, ainsi que d’entités publiques et privées, allant de microentreprises aux plus grandes multinationales. L’Afrique doit accroître les dépenses consacrées aux changements climatiques de plusieurs centaines de milliards d’euros par an.


[1] Les pays couverts sont le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Cameroun, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Distribué par APO Group pour European Investment Bank (EIB).

Contacts pour la presse :
Driss Charrier Rachidi, tél. +212 661 473 000, d.charrierrachidi@ext.eib.org
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À propos de l’enquête de la BEI sur le climat :
Menée en partenariat avec la société d’études de marché BVA, la première édition africaine de l’enquête de la BEI sur le climat vise à nourrir le débat général sur les comportements et les attentes en matière d’action en faveur du climat.

Plus de 6 000 personnes interrogées, dont 500 en Tunisie, âgées de 15 ans et plus, issues de 10 pays africains, ont participé à l’enquête entre le 1er et le 25 août 2022, avec un panel représentatif pour chacun des pays examinés.

Découvrez davantage de conclusions de la première édition africaine de l’enquête de la BEI sur le climat : https://bit.ly/3YDrSN2

À propos de la Banque européenne d’investissement :
Le Groupe BEI a récemment adopté la Feuille de route de la banque du climat pour l’aider à réaliser son programme ambitieux visant à soutenir la mobilisation de 1 000 milliards d’euros d’investissements pour l’action en faveur du climat et la durabilité environnementale de 2021 à 2030 et à porter la part des financements qu’elle leur consacre à plus de 50 % d’ici à 2025. Dans le cadre de la Feuille de route, depuis début 2021, toutes les nouvelles opérations du Groupe BEI sont alignées sur les objectifs et principes de l’accord de Paris.