BASF
  • Contenu multimédia

  • Images (6)
    • Interceptor® G2 de BASF est la première moustiquaire recommandée par l'OMS, n'utilisant pas d'insecticide pyréthrinoïde, pour lutter contre les moustiques résistants aux insecticides. Ses rayures noires et blanches typiques la distinguent des moustiquaires actuellement utilisées. Volker Frenz, chimiste BASF, vérifie un échantillon de moustiquaire en laboratoire. Photo – Andres/BASF
    • Interceptor® G2 de BASF est la première moustiquaire recommandée par l'OMS, n'utilisant pas d'insecticide pyréthrinoïde, pour lutter contre les moustiques résistants aux insecticides. Ses rayures noires et blanches typiques la distinguent des moustiquaires actuellement utilisées. Photo – Andres/BASF
    • Interceptor® G2 de BASF est la première moustiquaire recommandée par l'OMS, n'utilisant pas d'insecticide pyréthrinoïde, pour lutter contre les moustiques résistants aux insecticides. Ses rayures noires et blanches typiques la distinguent des moustiquaires actuellement utilisées. Photo – Andres/BASF
    • Les moustiques sont les animaux les plus dangereux de la Terre : ils transmettent des maladies telles que le paludisme, la dengue, le Zika et la fièvre jaune et causent plus de décès que toute autre créature. Photo – Hantzschel/BASF
    • Il y a plus de 200 millions de cas de paludisme chaque année et près d'un demi-million de morts. Les nourrissons, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les groupes les plus vulnérables. Photo – Lassen/BASF
    • Il y a plus de 200 millions de cas de paludisme chaque année et près d'un demi-million de morts. Les nourrissons, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les groupes les plus vulnérables. La plupart des cas se situent en Afrique, mais d'autres régions du monde sont très touchées : l'Amérique latine, l'Asie du Sud-Est, le Pacifique occidental et la Méditerranée orientale. Photo – Hantzschel/BASF
  • Liens (1)
  • Tout (7)
Source: BASF |

BASF présente une nouvelle moustiquaire imprégnée d’un insecticide inédit pour la prévention du paludisme

Des essais indépendants au Bénin, au Burkina Faso, en Tanzanie et en Côte d'Ivoire ont démontré l'efficacité d'Interceptor® G2 et de Sylando® 240SC contre les moustiques résistants aux insecticides jusqu’alors utilisés

Toutes les 2 minutes, un enfant meurt du paludisme dans le monde

LIMBURGERHOF, Allemagne, 13 juillet 2017/APO/ --
  • Recommandation de l'OMS pour la moustiquaire innovante BASF.
  • Première moustiquaire de lit n'utilisant pas d'insecticide pyréthrinoïde.
  • Collaboration avec l'Innovative Vector Control Consortium et la London School of Hygiene & Tropical Medicine permettant une avancée décisive dans la lutte contre le paludisme.

BASF (www.BASF.com) a reçu une recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour sa moustiquaire Interceptor® G2 imprégnée d'un insecticide longue durée (LN), à base de chlorfénapyr. Le chlorfénapyr est issu d’une famille d'insecticide totalement inédite, destinée à la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies et répondant à des fins de santé publique. C'est la première fois depuis plus de 30 ans que l'OMS émet une recommandation pour l’utilisation d’un produit basé sur cette nouvelle famille d'insecticide.

Dans le cadre d'une collaboration de plus de 10 ans avec l'Innovative Vector Control Consortium (IVCC) et la London School of Hygiene & Tropical Medicine, les scientifiques de BASF ont réussi à imprégner des moustiquaires de chlorfénapyr et à respecter les niveaux de performance rigoureux exigés par l'OMS pour une utilisation en santé publique.

Dave Malone, directeur technique de l'IVCC, a déclaré « la collaboration avec BASF nous a donné accès à une solution insecticide qui combine des qualités rares : nouvelle famille pour une utilisation en santé publique, efficace contre les moustiques résistants et capable d'imprégner les mailles des moustiquaires en polyester grâce à une formulation longue durée. »

Un deuxième produit à base de chlorfénapyr, sous forme de spray pour l'intérieur des habitations, baptisé Sylando® 240SC, est également en cours d'évaluation par l'OMS.

Toutes les 2 minutes, un enfant meurt du paludisme dans le monde. Et chaque année, plus de 200 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Le paludisme est également l’une des causes majeures de pauvreté dans le monde, ce qui en fait l’un des fardeaux les plus lourds pour les populations les plus vulnérables.

Les moustiquaires imprégnées de l'insecticide longue durée (LN) et les sprays intérieurs sont des solutions clés pour la prévention du paludisme, notamment en Afrique subsaharienne. 60 pays ont déjà signalé des moustiques résistants à au moins une famille d'insecticide utilisée à l'échelle nationale. Une partie du problème réside dans le fait que seulement quatre familles d'insecticides étaient auparavant recommandées par l'OMS pour le contrôle des moustiques adultes, dont une seule (la classe des pyréthrinoïdes) était recommandée pour les LN. L'utilisation en continue des mêmes insecticides a permis aux moustiques de s’adapter et de devenir résistant.

Des essais indépendants au Bénin, au Burkina Faso, en Tanzanie et en Côte d'Ivoire ont démontré l'efficacité d'Interceptor® G2 et de Sylando® 240SC contre les moustiques résistants aux insecticides jusqu’alors utilisés.

Le professeur Hilary Ranson, entomologiste médical de la Liverpool School of Tropical Medicine, étudie le problème depuis de nombreuses années. « Nous devons prendre très au sérieux la résistance aux insecticides », a-t-il déclaré. « Dans certains pays, les populations locales de moustiques ont multiplié par 1 000 leur niveau de résistance. Cela fait des années qu'aucune nouvelle famille d'insecticides utilisés en santé publique n'est apparue sur le marché. La création de solutions alternatives est urgente. »

Suite à la recommandation de l'OMS, BASF va se préparer à lancer Interceptor® G2 pour prévenir le paludisme. En fonction des procédures locales d'homologation, les ministères de la Santé et organismes d'aide devraient avoir accès à la nouvelle moustiquaire dès la fin de l'année 2017.

« De nouveaux produits permettant de gérer les phénomènes de résistance sont désespérément nécessaires pour prévenir les maladies transmises par les moustiques et pour sauver des vies », a expliqué Egon Weinmueller, responsable de la division Santé publique de BASF. « Cette découverte renforce ma conviction personnelle que notre génération peut véritablement en finir pour de bon avec le paludisme. »

Distribué par APO Group pour BASF.

Contact presse :
Eike Croucher
Tél.: +49 621 60-95136 
Eike.Croucher@BASF.com 

Carol Sizmur 
Tél.: +49 621 60-28655
Carol.Sizmur@BASF.com

À propos du chlorfénapyr :
Le chlorfénapyr a été obtenu en isolant une toxine de la bactérie Streptomyces fumanus actinomycete. Nouveau sur le marché de la santé publique, il est toutefois utilisé depuis 1995 en agriculture et pour lutter contre les parasites en milieu urbain, y compris dans les habitations et les zones de manipulation des aliments. Le chlorfénapyr appartient à la famille chimique des pyrroles et a un mode d'action totalement différent des insecticides actuels utilisés en santé publique et approuvés par l'OMS. Comme il interfère sur la capacité de l'insecte à produire de l'énergie, il est peu probable que les moustiques résistants aux insecticides homologués et actuellement utilisés en santé publique lui résistent aussi. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.PublicHealth.basf.com. 

Le Groupe BASF :
Chez BASF (www.BASF.fr), nous créons de la chimie pour un avenir durable. Nous associons succès économique, responsabilité sociale et protection de l’environnement. Près de 114 000 collaborateurs du Groupe contribuent au succès de nos clients dans presque tous les secteurs d’activité et quasiment tous les pays du monde. Notre portefeuille d’activité est composé de 5 segments : des produits chimiques, des produits de performance, des solutions et des matériaux fonctionnels, des solutions pour l’agriculture ainsi que du pétrole et du gaz. En 2016, BASF a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 58 milliards d’euros. BASF est cotée aux bourses de Francfort (BAS), de Londres (BFA) et de Zürich (BAS). Plus d’info : www.BASF.com ou www.BASF.fr.

La division Protection des Cultures de BASF :
Avec un chiffre d'affaires de plus de 5,6 milliards d’euros en 2016, la division Protection des Cultures de BASF fournit des solutions innovantes en matière de protection des cultures, d’horticulture, d’espaces verts et de lutte antiparasites pour la santé publique. Son portefeuille comprend une large gamme de fongicides, insecticides, herbicides et traitements de semences, mais également des technologies biologiques de protection des plantes (biocontrôle), ainsi que des services et des solutions pour la gestion de l'eau, des nutriments et du stress des plantes. Ces solutions ont pour objectifs d’optimiser les rendements agricoles et la qualité des denrées alimentaires. En fournissant de nouveaux savoir-faire et de nouvelles technologies, la division Protection des Cultures de BASF soutient les agriculteurs et les acteurs de la protection des cultures afin de contribuer à la qualité de vie des professionnels agricoles et de la population mondiale croissante. Plus d’informations sur www.Agriculture.basf.com ou sur les médias sociaux.