Le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a annoncé aujourd’hui le lancement de la deuxième phase du programme RISE (Résilience accrue au Sahel), au Burkina Faso. A travers ce programme, les Etats-Unis se proposent d’engager plus de 190 millions de dollars (111 milliards de F CFA) sur une période de cinq ans pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables du Burkina Faso face aux chocs climatiques et autres fléaux et les sortir définitivement de la pauvreté.  L’Ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, M. Andrew Young, le ministre burkinabè de l’Agriculture et des Ressources hydro-agricoles, M. Salifou Ouedraogo, et la directrice de l’USAID pour la région du Sahel, Mme Lisa Franchett, ont procédé au lancement officiel du projet.

« Le lancement de la Phase II de l’Initiative pour une résilience accrue au Sahel témoigne de l’engagement du gouvernement des États-Unis à soutenir durablement le gouvernement du Burkina Faso dans sa volonté d’améliorer la vie des populations les plus vulnérables du pays, » a déclaré l’Ambassadeur Young.

RISE est une initiative régionale conçue en 2012 par l’USAID pour répondre à une série historique de fortes sécheresses et autres fléaux dans la région du Sahel, en Afrique. Au cours des cinq dernières années, les activités RISE de l’USAID ont aidé des individus, communautés et autorités publiques du Burkina Faso à mieux gérer les crises, à rechercher diverses possibilités d’emploi, à nourrir leurs familles et à investir dans leur avenir.

La nouvelle phase du programme RISE élargit la collaboration de l’USAID avec le gouvernement du Burkina Faso pour l’aider à mieux répondre aux besoins de ses citoyens et à avancer sur la voie de l’autonomie du Burkina Faso. Les activités de l’USAID ont pour objectif d’améliorer l’accès à l’eau et aux autres ressources naturelles, de promouvoir le développement des entreprises et les possibilités de positionnement sur des marchés porteurs, de renforcer les systèmes de santé communautaires et nationaux, la gouvernance effective à tous les niveaux et l’autonomie des femmes et des jeunes pour en faire une force du changement positif au sein de leurs communautés.