La Chambre africaine de l'énergie (AEC) (www.EnergyChamber.org), qui représente le secteur énergétique africain, apporte son soutien total et son appui à la prochaine « Africa Energy Technology Conference» (AET), reconnaissant le rôle que cet événement joue en tant que plateforme pour favoriser l'innovation et la technologie en Afrique. Se déroulant du 27 au 29 mai 2025 à Accra, au Ghana, cet événement réunira des représentants gouvernementaux, des décideurs politiques et des leaders du secteur des technologies énergétiques afin de discuter des opportunités de financement et de technologie en Afrique. 

L'AET 2025 aura pour thème « Innover, investir, mettre en œuvre : révolutionner le financement pour la croissance durable du secteur de l'énergie en Afrique », soulignant la nécessité d'augmenter les dépenses à travers le continent. Parmi les principaux thèmes qui seront abordés figurent l'innovation technologique, l'attraction d'investissements diversifiés grâce à de nouveaux mécanismes financiers et la mise en œuvre efficace des projets énergétiques. Soucieux de relever les défis énergétiques les plus urgents de l'Afrique, notamment l'accès à l'énergie et au financement, cet événement devrait placer le continent à l'avant-garde des discussions mondiales sur l'énergie. 

L'Afrique se trouve à un tournant décisif de son développement énergétique, alors qu'elle s'efforce de faire avancer des projets énergétiques à grande échelle tout en réduisant ses émissions de carbone. Avec plus de 600 millions de personnes vivant sans accès à l'électricité et 900 millions de personnes vivant sans accès à des solutions de cuisson propres, les pays du continent plaident en faveur d'investissements accrus dans toute la chaîne de valeur énergétique, dans le but d'accélérer les projets liés au pétrole, au gaz et aux énergies renouvelables. Parallèlement, le continent s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre afin d'atténuer les effets du changement climatique, étant donné que l'Afrique est la région la plus touchée par la crise climatique dans le monde. C'est dans ce contexte que la nécessité d'accélérer l'adoption des technologies et de renforcer l'innovation apparaît clairement. 

Les défis énergétiques uniques de l'Afrique peuvent être relevés grâce au déploiement rapide de diverses sources d'énergie, et des progrès sont déjà en cours pour y parvenir. Les plus grands producteurs de pétrole africains cherchent à augmenter leur production, l'Angola prévoyant de maintenir sa production au-dessus d'un million de barils par jour (bpj), le Nigeria visant 2,5 millions de bpj et la Libye s'efforçant d'atteindre 2 millions de bpj. Parallèlement, les pays riches en gaz du continent visent à augmenter leur production de GNL. La République du Congo vise 3 millions de tonnes par an (mtpa) avec le lancement de la deuxième phase du projet Congo LNG en 2025 ; le Mozambique poursuit ses projets dans le bassin de Rovuma ; tandis que le Sénégal et la Mauritanie visent 5 mtpa dans le cadre du projet Greater Tortue Ahmeyim, après une première production en 2024. 

Parallèlement, les pays développent leurs portefeuilles d'énergies propres, avec des projets dans le domaine de l'énergie nucléaire et de l'hydrogène vert qui prennent forme. Parmi les projets d'hydrogène vert à venir, citons le projet ACME Group Sokhna en Égypte (2 100 kilotonnes par an (ktpa) en 2030), le projet Nour en Mauritanie (1 200 ktpa) et le projet AMAN au Maroc (900 ktpa), entre autres. Dans le secteur nucléaire, l'objectif est d'atteindre une capacité opérationnelle de plus de 15 GW sur l'ensemble du continent d'ici 2035. L'Afrique du Sud augmente sa capacité de production, l'Égypte développe sa première centrale, composée de quatre réacteurs, tandis que plus de dix pays envisagent d'adopter la technologie nucléaire. Pour éradiquer la pauvreté énergétique d'ici 2030, le continent aura besoin de toutes ces sources d'énergie. 

La conférence AET 2025 s'inscrit dans ce contexte pour favoriser la collaboration tout au long de la chaîne de valeur énergétique en Afrique. L'événement souligne la nécessité d'un mix énergétique intégré et diversifié, avec des technologies favorisant l'efficacité énergétique et la durabilité. En tirant parti de l'innovation, l'événement met l'accent sur la valeur des technologies de pointe et des investissements innovants. 

« Alors que le continent s'efforce de libérer tout le potentiel de ses ressources pétrolières, gazières et énergétiques, un déploiement technologique accru sera essentiel. L'AET devrait non seulement révolutionner le paysage énergétique africain en identifiant les principales opportunités de financement et de technologie, mais aussi favoriser une plus grande collaboration dans l'ensemble du secteur en réunissant les principaux acteurs du secteur de l'énergie », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l'AEC. 

Rendez-vous sur https://AETConference.com/tickets/ pour vous inscrire.