GENEVE, Suisse, 17 décembre 2015/APO (African Press Organization)/ --

L’Union interparlementaire (UIP) est vivement préoccupée par l’aggravation de la violence au Burundi, qui a déjà fait des centaines de morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir leur foyer.
 

L’UIP exhorte les autorités à s’acquitter de leur devoir pour protéger la vie humaine et éviter de nouvelles effusions de sang.
 
L’Organisation a indiqué très clairement qu’elle était prête à travailler avec le Parlement du Burundi pour promouvoir un dialogue sans exclusive. Elle a exhorté le Parlement à être partie intégrante de la solution nationale et non du problème. L’UIP est particulièrement préoccupée par les informations faisant état d’incitations à la violence contre l’opposition, et notamment par les affrontements sanglants qui se sont déroulés pendant le week-end du 12-13 décembre.
 
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a déclaré qu’un travail doit être mené de toute urgence pour apaiser les divisions au sein de la société burundaise et éviter que la situation ne se détériore davantage.
 
« Il n’est pas encore trop tard pour empêcher la tragédie qui a actuellement cours de se transformer en catastrophe. Il faut pour cela que les dirigeants et les autorités s’engagent à rétablir rapidement la paix et la sécurité pour tous les citoyens », a-t-il dit. « Nous exhortons le Parlement et les parlementaires du Burundi à être en première ligne dans ce processus de rétablissement de la paix et du dialogue et à montrer l’exemple en ce moment critique de l’histoire de leur pays. »
 
« Les parlementaires détiennent une position privilégiée en tant que faiseurs d’opinion et représentants de tous les secteurs de la société et cette influence doit être mise au service de la paix. On ne peut que trop insister sur l’importance de trouver une solution à cette crise », a ajouté M. Chungong.

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