La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), avec l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Projet d’Appui aux Elections (PAE-BF 2015/2016), a lancé la formation en cascade des formateurs et membres des bureaux de vote.

Le PAE-BF 2015/2016 est mis en œuvre grâce à un financement du PNUD et d’autres partenaires participants à un panier commun dont la Suède et la Suisse.

La cérémonie de lancement des formations a été co-présidée par le Président de la CENI, Me Barthélémy Kéré et le Représentant résident du PNUD, Pascal Karorero. Etaient également présents, les commissaires de la CENI, le Directeur Pays a.i. du PNUD et ses collaborateurs, les Partenaires Techniques et Financiers, un grand nombre d’auditeurs et les représentants de la presse.

Il s’agit d’un processus qui conduira à la formation de : (i) 174 formateurs provinciaux ; (ii) 2108 formateurs communaux ; et 90.000 agents électoraux. Afin d’assurer une meilleure efficacité, la formation est assurée en cascade pour réduire les risques de déperdition pouvant constituer une entrave à une bonne administration des scrutins.

Cette activité a été réalisée grâce à un accord de financement, par lequel le PNUD met à la disposition de la CENI la somme de 2.500.000 dollars Américains (environ 1,44 milliards de FCFA) pour couvrir cette importante formation en cascade des démembrements de la CENI et des membres des bureaux de vote. C’est pourquoi, M. Karorero a, dans son intervention, indiqué que le PNUD se réjouissait de pouvoir contribuer à l’organisation de ces formations et davantage renforcer la collaboration établie avec la CENI. Il en a profité pour remercier la Coopération Suédoise et la Coopération Suisse, dont le partenariat renouvelé avec le PNUD et la CENI dans le cadre du Projet d’Appui aux Elections 2015-2016 a permis de mobiliser les ressources techniques et financières nécessaires à l’organisation de ces formations.

Le Président de la CENI a relevé le rôle central et la responsabilité des auditeurs dans la réussite des élections à venir car un scrutin mal administré peut avoir des répercussions sur la cohésion sociale. Il les a donc invités  à être assidus aux sessions et à suivre avec intérêt les formateurs, auxquels il demande de donner le meilleur d’eux-mêmes.

Les participants ont été invités à s’approprier les connaissances reçues dans le but d’assurer pleinement le rôle qu’ils auront à jouer dans les bureaux de vote, de sorte à ce que le Burkina Faso réussisse l’organisation de ces élections couplées qui devront être transparentes, libres et apaisées.